Radiothérapie stéréotaxique et radiologie interventionnelle sont-elles des techniques en concurrence ?

  La radiotérapie et récement la radiothérapie stéréotaxique a démontré son intérêt dans le traitement du cancer. La Les métastases osseuses constituent une complication fréquente de la maladie cancéreuse puisque l’on considère qu’elles surviennent dans environ 70 % des cas dans le cancer du sein ou de la prostate avec une moyenne d’âge souvent au dessus de 70 ans.

La radiothérapie 3D, conformationnelle avant tout une thérapie palliative.

La radiothérapie est fréquemment indiquée dans les métastases du rachis du fait de son action antalgique rapide mais aussi en cas de risque neurologique, en cas d’atteinte de la moelle épinière au niveau de la queue de cheval, ou en cas d’atteinte vertébrale en absence d’indication chirurgicale. Nous comprenons que la radiothérapie 3D, conformationnelle est avant tour une thérapie palliative qui s’effectue facilement. C’est une dosimétrie simple avec 2 ou 3 faisceaux qui peut être mis en œuvre rapidement et une efficacité d’environ 70% avec une durée d’environ 5 mois en terme de palliation. Les limites sont liées aux effets secondaires liés à la radiosensibilité de la moelle épinière. 5 séances de radiothérapie 3D conventionnelle délivrent une dose cumulée proche de la dose toxique qui est d’environ 45 Grays.

La radiothérapie stéréotaxique un objectif thérapeutique

La radiothérapie stéréotaxique (Stereotaxic Body Radiation Therapy ou SBRT) est une radiothérapie de très haute précision inférieurz au millimètre avec de multiples faisceaux, plus d’une centaine. Elles est donc à même de délivrer une dosimétrie importante dans un volume limité. C’est une technique récente puisque la première machine a été développé en Californie en 1995 et le premier patient traité en 1999. En France, la première machine a été installée en 2007. Cette machine est constituée d’un bras et d’une table robotisées avec des systèmes de caméras qui permettent le repositionnement du patient. Cet outil permet d’effectuer des traitements intra cérébraux mais aussi sur des cibles susceptibles de bouger comme le foie ou les poumons. La délinéation des volumes à traiter se fait en repositionnant des images IRM sur des scanners dosimétriques.

Des résultats particulièrement intéressants

Les résultats sont particulièrement intéressants puisque sur une série de 500 patients allant jusqu’à 85 ans avec de métastases rachidienne on obtient environ 86% d’efficacité sur la douleur avec une contrôle tumoral de l’ordre de 90 %.

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